Cinéma. Les Gamins.

les gamins(Source : http://goo.gl/rdULG )

Certains ont peut être répondu à ma devinette sur la page Facebook du blog, mais à l’heure où j’écris ces lignes, je viens à peine de la poster. La comédie française que je suis allée voir récemment s’intitule donc… Les Gamins ! Quand on m’a dit : « Alice, on va voir les Gamins lundi, tu veux venir ? » (ou un truc dans le genre) j’ai fait : « Oui, pourquoi pas » mais je voulais surtout aller au cinéma pour me détendre un peu en ce moment de contrôles intenses (ou partiels mais vu que je suis en contrôle continu, ça s’appelle pas officiellement comme ça) et de rendu de dossiers (quatre en un mois). Je suis donc allée voir ce film qui ne m’attirait pas tant que ça, même si Alain Chabat joue dedans.

Pour l’histoire, Thomas a rencontré Lola a un mariage où il chantait une chanson de sa composition. Ils tombent amoureux et, de fil en aiguille, il la demande en mariage. C’est là où il rencontre les parents de sa dulcinée. Le père, Gilbert, passe sa vie devant la télé depuis qu’il a vendu sa société et la mère, Suzanne, ne finit pas ses phrases. Et Gilbert en a apparemment marre, comme il le dit à Thomas, et pète un cable. Thomas lache également Lola qui ne croit pas en son avenir de musicien. Il retrouve Gilbert et les deux tentent de retrouver leurs rêves d’ado, mais, comme dirait Allociné, à quel prix ?

Eh bien, le film est extrêmement drôle ! J’ai vraiment pleuré de rire. Entre les conneries de Gilbert, qui a quand même presque l’âge de mes parents, qui créent un décalage et Thomas dont les chansons sont à mourir de rire, on rit du début à la fin du film. Ah bah j’ai vérifié, Alain Chabat a l’âge de mes parents ! De l’humour qui semble tout droit inspiré des Nuls pour le premier film d’Anthony Marciano. En plus, j’avais vraiment oublié que Max Boulbil jouait dans ce film, et quand je l’ai vu arriver avec une guitare à un mariage, j’ai cru qu’il allait chanter ça

Une comédie française à ne pas rater !

 

J’ai déchiré une affiche

Je déchire pas quotidiennement des affiches, même si il y a des publicités qui le méritent. Pourtant, ce soir, après mes cours, j’ai accompagné une amie déchirer deux affiches à quelques pas de l’IUT, sur une cabine téléphonique. Vous avez lu mon blog, vous savez que je milite ardemment pour le mariage, l’adoption, la PMA et la GPA pour tous. Si vous avez suivi les infos, vous savez que la loi pour l’ouverture du mariage et de l’adoption aux couples homosexuel·les est passée à l’Assemblée Nationale, puis au Conseil Constitutionnel (le 17/05) et a été ratifiée par le gouvernement le lendemain. Vous savez peut-être aussi que les antis vont manifester, encore, dimanche. Et donc, l’affiche que j’ai déchiré, est celle de « La Manif pour tous », cette organisation moribonde, flirtant avec l’extrême droite et ne reconnaissant absolument pas son homophobie… Pour le premier qui pense que vu qu’il y a des homos dans leur mouvement ça prouve qu’ils sont pas homophobes, je rappelle que l’opposant le plus fervent au droit de vote des femmes était… une femme ! Comme quoi…

Revenons à ces affiches, deux affiches collées avec de la colle à affiches (celles des pubs qu’on met sur les espaces publicitaires) à l’intérieur d’une cabine téléphonique. On est bien d’accord, il est interdit d’afficher des trucs dans les espaces pas prévus pour. Les cabines téléphoniques en font partie. Alors avec une amie, on a décidé d’enlever ces trucs. Un limage d’ongles, un message qu’on a tenté de rendre illisible et un peu de papier à l’intérieur de la cabine plus tard, on a abandonné. Mais bon, on a fait de notre mieux pour rendre leur message illisible. Parce que, ça m’énerve toujours autant de voir des gens défiler contre l’ouverture de droits aux homosexuel·les, affichant une homophobie qui me donne envie de vomir. Qui sont-ils pour décider si des gens sont aptes ou non à avoir un enfant ?! Je rappelle aussi que cette loi est là pour protéger des familles qui existent déjà et que ces gens défilent « pour la protection des enfants ». Sauf que leurs défilés stigmatisent un peu plus ces enfants d’homosexuel·les que ces derniers tentent de protéger des discours contre eux, contre leur famille.

J’aimerais qu’on vive dans un monde d’amour, de respect, de tolérance, d’égalité, un monde de Bisounours quoi, et je me retrouve avec de la haine, de la violence, de la guerre, des termes déplacés, des gamins traumatisés, des homosexuel·les rejeté·es… J’aimerais m’endormir et me réveiller sans entendre parler de Mme Barjot, Mme Boutin ou Mr Bongibault, ces gens qui ne sont pas élus, ces gens qui s’indignent pour un rien, ces gens qui me dépriment. J’ai beau être hétéro, je suis choquée par ce que je vois dans la rue. Je ne suis pas la seule. Je me dis que mon frère fait bien d’être au Royaume Uni, là bas, les agressions contre les homosexuel·les n’ont pas redoublées. Pays de merde. Remarque, ça pourrait être pire, Sarkozy pourrait être toujours président, et n’aurait pas fait un pas en avant dans ce sens, et aurait reculé en matière de politique sur l’égalité homme-femme.

Merci à Christiane Taubira, Erwann Binet et, mine de rien, François Hollande.

Cadavre exquis de Pénélope Bagieu

Ça y est ! Il est temps pour moi de vous faire découvrir Pénélope Bagieu dans un article qui lui est consacré. Depuis le temps que je parle d’elle (ici et là), je m’étais mis en tête d’écrire un article sur une de ses bandes dessinées mais, ma bibliothèque habituelle ayant fermé, je n’ai pas pu ré-emprunter La Page Blanche, j’ai donc été dans une autre bibliothèque de ma ville et j’ai découvert que leur offre en bandes dessinées me correspondait mieux, et qu’ils ont des bandes dessinées de Pénélope Bagieu. J’ai donc emprunté Joséphine, qui va avoir prochainement un film, et Cadavre exquis. Cette bande dessinée, je l’ai lue ce matin dans le RER, ou plutôt dévorée. 124 pages d’une histoire pleine de rebondissements, je n’ai pas pu décroché de ma lecture, et heureusement que mon trajet dure 40 minutes.

La bande dessinée raconte l’histoire de Zoé, une fille qui s’embête fermement entre son job d’hôtesse d’accueil et son copain qui est peu sympathique. Un jour elle fait la rencontre de Thomas Rocher, un écrivain à succès. Elle retrouve la joie de vivre, lui retrouve la force d’écrire mais bon, il est un peu étrange à ne vouloir vivre que les rideaux fermés et à ne jamais sortir. En dire plus serait vous révéler un peu beaucoup trop de choses, et je ne suis pas comme ça, enfin, pas sur ce blog. Les dessins, je les aime beaucoup, avec un trait noir fin qui délimite chaque contour et les couleurs vives qui nous accompagne à chaque page, je trouve que Pénélope Bagieux a fait une jolie bande dessinée qui mérite sa sélection à Angoulême en 2011 !

Petit bonus, la fin de la bande dessinée est surprenante et m’a donné envie de la relire pour peut-être mieux comprendre, et ça j’aime beaucoup, que ça soit dans les livres, les films ou les bandes dessinées.

Présenté(s) ou évoqué(s) dans cet article :

– Cadavre exquis, Pénélope BAGIEU, ed. Gallimard, coll. Bayou

17€

– Joséphine, Pénélope BAGIEU, ed. Jean-Claude Gawsewitch, coll. Tendance fille

5,60€

Photo du mois n°13 : Eau

De l’eau, c’est ce que nous demande magda627 ce mois-ci. De l’eau, j’en vois tous les jours, la Seine particulièrement. J’habite à un peu moins d’un kilomètre de celle-ci et je la traverse tous les jours pour aller à mon IUT. Et j’ai décidé de vous montrer la vue de ma salle de classe, pas la vue côté tour Eiffel (j’avais un peu peur au 7e étage et il faut se pencher pour la voir), mais celle côté France TV ou plutôt Pont du Garigliano. Ce même pont qui a reçu des militants anti-mariage pour tous (qui ont manqué de me faire vomir de bon matin) ou des supporters du PSG ce lundi même !

EauEt j’ai beau ne contenir que des côtés négatifs de ce pont, je l’aime quand même, particulièrement en plein hiver quand le vent souffle sur la Seine et que je le traverse presque en courant pour m’abriter. Mais la Seine je l’aime, parce que sur ses bords on y retrouve de magnifiques quais (vers BFM), une tour Eiffel, une statue de la liberté, des bateaux qui manoeuvrent, des hélicos qui atterrissent (France Télé), le quartier de St Michel… La Seine je l’aime et pas que côté 16e.

Pour voir les contributions des autres membres du groupe, voici les liens : Chat bleu, La Nantaise, scarolles-and-co , Cekoline, Wolverine, Zaza, Karoll art, Laure, Thalie, Alban, LisaDeParis, Petite Cuillère Charentaises, Cocosophie, Nie, Akaieric, Viviane, Carole In Australia, Claire’s Blog, Lavandine, Ori, Isaquarel, La Fille de l’Air, Guillaume, Xavier Mohr, Calamonique, Louiki, Sephiraph, Caro JulesetMoa, A bowl of oranges, Une niçoise, E, Les voyages de Seth et Lise, Meyilo, Gilsoub, Testinaute, Laulinea, Josiane, Angélique, Emma, Céline in Paris, Renepaulhenry, Julie, Hypeandcie, Les bonheurs d’Anne & Alex, Frédéric, Isa ToutSimplement, Lucile et Rod, Raphaël, Alexinparis, Coco, El Padawan, J’adore j’adhère, Dame Skarlette, Mclw, Krn, Champagne, Stephane08, Xoliv’, A’icha, Caterine, flechebleu, Solveig, La Messine, Christelle, Galinette, La voyageuse comtoise, Cricriyom from Paris, La Papotte, Ferdy Pain D’épice , Cathy, Bestofava, Christeav, N, Christophe, DelphineF, Louisianne, Pilisi, Eurydice, Filamots, Anne, Lyonelk, Cherrybee, Leviacarmina, La Flaneuse, magda627, Mamysoren, Happy Us, BiGBuGS, Kob, Caro from London , Tambour Major, L’Azimutée, Djoul, Nicky, Homeos-tasie, Tuxana, Dr. CaSo, M, The Mouse, Thib, Carnets d’images, Agrippine, Giselle 43, Photo Tuto, Fanfan Raccoon, Carnet d’escapades, Sinuaisons, Hibiscus, Un jour, une vie, Marmotte, Mimireliton, Karrijini, Cara, Arwen, Cath la Cigale, M.C.O, François le Niçois, Alice Wonderland, La Parigina, Lau* des montagnes, Les voyages de Lucy, Gizeh, Morgane Byloos Photography, The Parisienne, Akromax, Blogoth67, Violette, Caroline, Ava, Laurent Nicolas, Chloé.

Cinéma. La maison de la radio.

maison de la radio(Source : http://goo.gl/pguWM )

Ahah, première fois que je parle d’un documentaire sur mon blog ! Un documentaire qui concerne la Maison de la Radio également appelée la Maison Ronde. Cette maison particulière que je peux voir tous les matins en allant à mon IUT abrite Radio France, c’est à dire France Inter, France Bleu, France Musique, France Info, France Culture, FIP et Le Mouv’. Pour parler un petit peu de moi, c’est à l’écoute de France Inter que j’ai pris mon petit-déjeuné pendant une bonne quinzaine d’année et à celle du Mouv’ que je me suis couchée pendant toute mon adolescence. Des programmes qui m’ont marquée, moi et d’autres personnes, des radios qui ont évoluées, en bien ou en mal.

Pour revenir au documentaire, Nicolas Philibert filme ici une journée de la Maison de la Radio. Une journée qui s’est en réalité tournée en six mois, et dont le montage a nécessité un an. Merci Rue89 ! On y voit les visages d’animateurs, l’organisation qu’il y a derrière un flash info, une des choses qui m’a le plus impressionnée, et quelques personnages marquants, comme Philippe Odéon, qui se cache derrière une pile de CD, ou encore cette femme dont j’ai oublié le nom mais qui récupère des infos pour les flash.

Presque toutes les radios y passent sauf deux d’entres elles, FIP (ou je ne l’ai pas remarqué) et Le Mouv’. Je trouve ça un peu décevant de ne pas avoir vu Le Mouv’. Déjà parce que cette radio, je l’ai vu évoluer, et que je me réveille avec tous les matins, mais aussi parce que c’est LA radio jeune de Radio France. M’enfin bon, le documentaire reste très bon, on a presque envie de fermer les yeux à certains moments et de rester à écouter les voix, essayer de deviner à qui elles appartiennent. J’ai presque envie de retourner le voir !

D’ailleurs, pour vous mes lecteurs, voici le nom du cinéma où je suis allée le voir, un cinéma d’une salle qui se trouve Rue de l’Ecole de Médecine, arrêts St. Michel ou Odéon. Le cinéma s’appelle Le Nouvel Odéon, c’est le seul film qu’ils diffusent en ce moment, avec un film pour enfants et un court métrage le dimanche. Ils acceptent la carte UGC et Le Pass et l’ambiance y est différente des complexes cinématographiques que je fréquente habituellement.

Cinéma. The Place Beyond The Pines.

place beyond

(Source : http://goo.gl/eLxl7)

The Place Beyond The Pines est un film sorti le 20 mars et qui est toujours diffusé début mai, un peu comme Drive que j’ai loupé fin 2011… Enfin bref, Ryan Gosling et Bradley Cooper réunis dans un seul film, un film qui se divise en trois parties… Place à l’histoire !

Alors, on a Luke (Ryan Gosling), jeune homme qui se produit en fête foraine dans le « globe de la mort » qui consiste à mettre trois motos dans un globe et à les voir se croiser sans se frapper. J’ai vu ça en vrai en Chine avec neuf cascadeurs, c’est flippant… Anecdote à part, Luke se rend compte qu’il a un fils avec Romina (Eva Mendes) et il se retrouve à braquer des banques en moto pour se faire de l’argent et impressioner la mère de son fils… Son chemin va croiser celui de Avery (Bradley Cooper), policier depuis 6 mois qui se rend compte que la police est gangrénée par la corruption. 15 ans plus tard, leurs fils se croisent.

Bon, les deux premières parties consacrées à Luke et Avery sont très très bonnes. Les deux personnages sont développés chacun de leur côté mais arrivé à l’écran « 15 ans plus tard » ça commence à devenir très ennuyeux. Je me demande pourquoi le scénariste a intégré cette partie… Le film peut très bien s’arrêter juste avant, sans les 30 ou 40 minutes consacrés à de sales gosses… M’enfin, mystère du scénario, quand tu nous tiens !

Je trouve que Ryan Gosling et Bradley Cooper jouent bien, sont choupinous en plus, enfin surtout Bradley Cooper ! Un film qui casse pas trois pattes à un canard mais qui aurait pu sans la troisième partie.